Nos adhérents = dynamisme de l'association
Comme indiqué dans nos Statuts, nous ne sommes pas adhérents par choix, mais par obligation, compte-tenu du fait que les parcelles dont nous sommes propriétaires appartiennent au Périmètre Syndical de l'ASAAC. Cela nous apporte des droits d'eau pour certains d'entre nous, puisque nous pouvons bénéficier d'un prélèvement d'eau à un coût peu onéreux.
Mais cela induit aussi des devoirs essentiellement basés sur l'entretien des canaux (curage, débroussaillage, etc.…) et parfois qui nous obligent à réparer le canal. Cela est de notre responsabilité de propriétaire et c'est dans cette dynamique là que l'association et les canaux d'irrigation pourront continuer d'exister. Chacun des adhérents a sous sa responsabilité la charge d'entretien et de réparation de la partie du canal dont il est propriétaire soit en plein, soit en mitoyenneté.
L'existence des canaux d'irrigation de Carnoules et de l'ensemble des villes et villages de France remonte au moyen âge.
Pour ceux de Carnoules, ils apparaissaient sur le cadastre Napoléonien quasiment dans l'état où ils sont actuellement. Certaines modifications ont été réalisées au cours de l'évolution de la configuration de Carnoules, mais la trame des canaux est restée la même. C'est un patrimoine dont tout un chacun doit prendre soin pour lui permettre de perdurer encore dans le temps.
D'autant plus que si l'utilité de ces canaux et de l'eau qu'ils véhiculent n'est pas évidente pour certains de nos adhérents négligents (heureusement, ils ne sont pas majoritaires), il existe encore des agriculteurs (Horticulteurs en particulier) sur Carnoules qui, eux, en ont besoin. Leurs parcelles se situent en périphérie de Carnoules et les sources ou prise d'eau sont dans le village (topographie oblige : l'eau gravite du point le plus haut vers le point le plus bas). si l'entretien ou la réparation/rénovation des canaux ne sont pas fait correctement en amont par les différents propriétaires concernés, alors l'eau ne peut plus s'écouler convenablement (voire plus du tout) dans les canaux jusqu'au point le plus bas. Ce qui, tout le monde en conviendra, peut poser problème.
Respectons donc notre patrimoine laissé par nos pères pour le léguer en bon état à notre tour à nos enfants.